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« Coup d’oeil » sur les 10 saisons splendides d’art et de culture passées

« Coup d’œil » sur les 10 saisons splendides d’art et de culture passées Plongez dans une rétrospective captivante des dix saisons éblouissantes d’art et de culture qui ont marqué notre histoire. Explorez les manifestations artistiques les plus emblématiques de notre époque et découvrez comment elles ont façonné notre identité culturelle. Laissez-vous transporter à travers ces moments inoubliables qui ont enrichi notre patrimoine et qui continuent d’inspirer les générations futures.

L’association culturelle Vu pas Vu a été créé en 2014, mais ce n’est qu’en 2016 que le concept de saison “thématisée” fait son apparition avec un programme de conférences et d’événements en lien avec la thématique et l’impression d’un livret programme annuel.

Ainsi pour la saison 2024/2025 la thématique retenue est “La fête”. En effet Vu pas Vu fête ses dix ans d’existence. L’occasion d’organiser durant toute la saison bien sûr des événements festifs, mais aussi des conférences qui explorent le thème de la fête. Ainsi les conférences d’art et d’histoire seront en grande partie consacrée à l’analyse de la place de la fête dans la culture visuelle.

Au fil des saisons les thématiques suivantes ont fait l’objet de nombreuses déclinaisons.

L’eau, l’air, la terre, le feu. Les artistes face aux éléments

  • “Acceptes mon éclat”, ces femmes qui font l’art
  • “Sous le soleil exactement”
  • R’évolutions esthétiques
  • La joie de vivre
  • Par-delà les frontières une invitation au voyage
  • L’art de jardiner sa culture
  • La tête dans les étoiles

L’eau, l’air, la terre, le feu. Les artistes face aux éléments

Cette saison vous invite à un voyage à travers l’air, la terre, l’eau et le feu qui ont toujours été, pour toutes les cultures et à toutes les époques, sujets de mythes, de contes, de chansons, porteurs d’images ou d’objets, vecteurs de peurs ou d’émerveillements. Ils sont au plus près de nos sens et, donc, à la source de nos imaginaires. En en retrouvant le goût, le flux, l’énergie et la sève, il nous devient possible de renouer avec ces pans de rêve qui s’attachent aux vents, aux tempêtes, aux dragons, aux ciels et aux oiseaux, aux fleuves, aux moulins, aux feux d’artifice, aux jardins, à la vie et à la poésie.

Nous vivons entourés d’air, nous le respirons et, quand il souffle, nous le sentons sur notre visage. Notre corps est composé en majorité d’eau, nous prenons plaisir à contempler les fleuves ou les lacs et parfois à nous y baigner. La terre nourricière porte les arbres, fait pousser les fruits et les légumes que nous mangeons. Le feu enfin nous réchauffe en hiver, quand bien même les cheminées ont disparu de nos habitations. L’air, l’eau, la terre, le feu, les quatre éléments sont plus que jamais présents dans nos vies car associés aux cataclysmes de l’anthropocène, cette nouvelle ère géologique qui se caractérise par l’avènement de l’homme comme principale force de changement.

Depuis la Renaissance les artistes rejouent, à travers la peinture de paysage notamment les mythes de la Création en représentant le ciel, la terre, la mer, la lumière et les ténèbres. Leurs œuvres murmurent des messages faits d’ombre et de clarté, un langage codé qui trouve son origine dans les ornements de la nature : arbres, végétaux, rochers, ruisseaux… Nous reverrons donc avec bonheur les paysages célèbres et nous découvrirons des chefs-d’œuvre moins connus. Enfin, avec les artistes contemporains nous chercherons comment montrer nos liens fondamentaux avec la nature.

La joie de vivre

L’art joue depuis toujours un rôle important dans la représentation du bonheur. L’hédonisme, la gaieté, la sensualité traversent l’histoire des arts et de la pensée.

Vu pas Vu vous propose une saison qui magnifie la joie dans l’expression artistique ! Par ces temps de sinistrose il est bon de rappeler que l’art ne s’est pas mis exclusivement au service de la mélancolie, la mort ou la guerre. C’est un bol d’air frais que nous offre la Joie de Vivre

Le bonheur et la bonne humeur sont au coeur de cette saison 2019-2020. “Joie de vivre” vous fera traverser territoires et siècles, de l’Antiquité à l’art contemporain, grâce à une centaine d’événements : conférences d’art et d’histoire, concerts, visites guidées, voyages & excursions culturels.

«Partout où il y a joie, il y a création : plus riche est la création, plus profonde est la joie »

Henri Bergson, L’Energie spirituelle

L’art de jardiner sa culture

« Les œuvres de qui construit commencent immédiatement à se délabrer ; tandis que celles de qui plante commencent immédiatement à s’améliorer ». William Shenstone 1765

Ces œuvres ne peuvent cependant s’améliorer que dans la mesure où la constante métamorphose des éléments naturels reste maîtrisée à travers les opérations d’entretien. C’est grâce aux gestes quotidiens, rituels et attentifs du jardinier que se pérennise un espace en perpétuel devenir, soumis au cycle des végétaux à travers les saisons et les années, intégrant la temporalité du vivant. Un jardin n’existe pas sans jardinage, condition incontournable de sa durabilité.

Le projet de Vu pas Vu en cette nouvelle saison 2017/2018 rejoindra, nous l’espérons, votre propre projet personnel. Comme pour le jardin, il tient fortement du processus plutôt que du résultat, il ne se limite pas à une formulation définitive de ce qui doit advenir, mais, en lui-même work in progress, relève d’une démarche évolutive et même itérative. Comme pour nos jardins privés, dont les transformations successives, radicales ou aussi subtiles que des retouches, peuvent accompagner le cours de toute une vie.

Le jardin est une œuvre « ouverte », indéfiniment en devenir et perpétuellement inachevée – comme le cycle même de la vie – puisqu’il est planté pour croître lentement au rythme des années tout en étant l’objet de soins quotidiens et de modifications continuelles au fil des décennies, voire des générations, tout en étant, aussi, différemment à chaque instant au gré des saisons, des périodes de floraison, de la lumière changeante de l’heure, en fonction des pas suivis par la déambulation du promeneur. Fortement enraciné dans la réalité topographique d’un site, le jardin invite toutefois au voyage imaginaire à travers les allusions de la statuaire, le style des édifices ou l’exotisme des végétaux. Michel Foucault y voit même l’une des formes les plus anciennes de l’hétérotopie, catégorie des « espaces autres », qui possèdent le pouvoir de juxtaposer, en un seul lieu réel, plusieurs emplacements en eux-mêmes contradictoires, comme la scène du théâtre ou l’écran de cinéma. Etymologiquement, physiquement et ontologiquement le jardin est un enclos : une entité découpée dans le territoire rural ou urbain, individualisé et autonome ; et pourtant il n’existe que par rapport à la totalité dans laquelle il s’insère, qu’il s’agisse d’un domaine foncier, d’un territoire géographique ou du cosmos tout entier, ce qui fait du jardin, pour reprendre les termes de Foucault, à la fois « la plus petite parcelle du monde » et « la totalité du monde ».

« Dès que l’on parle de jardin, il convient de dépasser la notion de géométrie plane et d’intégrer une troisième dimension à notre méditation. Car l’homme-jardin par vocation creuse la terre et interroge le ciel. Pour bien posséder il ne suffit pas de dessiner et de ratisser. Il faut connaître l’intime et l’humus et savoir la course des nuages. Mais il y a encore pour l’homme-jardin une quatrième dimension, je veux dire métaphysique. » Michel Tournier, Le Vent Paraclet, 1977

R’Evolutions esthétiques

Vous vous étonnerez, ou vous réjouirez, peut-être, de la grande diversité des révolutions dont cette saison culturelle Vu pas Vu ranime le souvenir en les exposant. Cet inventaire ne se prétend pas exhaustif. Il laisse pressentir une variété encore plus riche, allant des révolutions les plus énormes jusqu’aux plus infimes, des plus fondamentales aux plus superficielles. La multitude des expressions, des supports et des formes semble inépuisable,  des mouvements révolutionnaires de l’histoire et de leur impact sur l’histoire de l’art aux révolutions esthétiques. Ne nous laissons pas confisquer subrepticement cette profusion, réjouissons-nous de ce tableau polychrome et vivant de l’histoire, de la richesse du monde. L’élan de la connaissance ne se heurte à aucune limite. Souhaitons que les beaux résultats attendus au cours de cette saison s’accroissent encore bientôt.

«Une confiance d’enfant, une confiance qui va au-devant, espérante, qui vous soulève, confiance qui, entrant dans le brassage tumultueux de l’univers […], devient un soulèvement plus grand, un soulèvement prodigieusement grand, un soulèvement extraordinaire, un soulèvement jamais connu, un soulèvement par-dessus soi, par-dessus tout, un soulèvement miraculeux qui est en même temps un acquiescement, un acquiescement sans borne, apaisant et excitant, un débordement et une libération, une contemplation, une soif de plus de libération, et pourtant à avoir peur que la poitrine ne cède dans cette bienheureuse joie excessive…»

Henri Michaux, L’Infini turbulent (1957).

Retrouvez ci-dessous les affiches des saisons passées :